lundi 7 avril 2014

Savant - Origin

You only want more shit
So you can fill your empty life
You always want more stuff

But it would never be enough

They tell us that we're not cool

Unless we act like fools
But you and I can be the change

I only need you
You only need me
I only need you
You only need me


mardi 25 février 2014

Kamchatka - Cécile Corbel



Autour de nous, l'automne est déjà là
On voit les étoiles, et là-bas
Les montagnes se cachent sous un manteau de froid
Ferme les yeux, dors
Au milieu du rêve où tu t'endors

Laisse le vent du Nord
Souffler la mort et le froid dehors
Je veille sur toi, mon amour
Il fait si chaud dans tes bras
Dors, l'été reviendra

Peut-être un jour, je serai loin de toi
Sur l'autre rive, mais tu sais
Nos chemins se ressemblent, tu apprendras
Toutes les errances, au milieu du monde où tu t'avance

Laisse le vent qui danse
Couvrir nos traces sur la neige blanche
Ne t'éloigne pas, mon amour
Suis bien chacun de mes pas

Mais laisse le vent du Nord
Souffler la mort et le froid encore
Ne t'éloigne pas, mon amour
Suis bien chacun de mes pas

Mais laisse le vent qui danse
Couvrir nos traces sur la neige blanche
Je veille sur toi, mon amour
Il fait si chaud dans tes bras
Dors
...

dimanche 16 février 2014

Phobie Sociale

Personne ne peut comprendre
L'incertitude
Personne ne peut entendre

La solitude

Ces mots qui ne veulent jamais sortir

Sur la gorge gravés
Ces mots que j'ai du mal à écrire

Une totale anxiété

On ne m'a appris à parler que pour dire des choses dites "utiles"
Mais lorsque j'ouvre la bouche, ce que je dis me semble si futile
Que je préfère le garder pour moi, même si cela signifie
Que je ne parlerais plus jamais de toute ma courte vie

Sauf qu'à force de taire ma voix
Je n'ai plus vraiment le choix
C'est un effort beaucoup trop lourd
Pour que je me permette un discours

C'est vrai, bien trop vrai
Je me connais, et je le sais
Que je refuse le moindre échec, au point
De ne me laisser aucune chance de réussir enfin

Alors j'écoute, je note, je pense, je retiens
En faisant de mon mieux pour n'oublier rien
Et le reste, le non-dit, tout ce qui est mien
Est mon otage, je le maltraite et je le retiens

De toute manière j'ai beau travailler
Sur moi-même, me bouger, me forcer
Tout s'écroule encore, je n'y arrive pas
Comme si ça ne venait pas vraiment de moi

Livrée à cette foutue phobie
Qui s'accroche à ce que je suis
Fausse les traits de mon caractère
Et trompe ainsi la terre entière

J'aime les gens, et je ne peux leur dire
Mes sentiments, je ne peux que les enfouir
Juste au bout des lèvres, suspendus
A jamais, ils ne peuvent qu'être tus

Je frissonne, je tremble, je me sens étouffer
Lorsque le son de ma voix vient à s'échapper
A la rencontre, d'aimés comme d'inconnus
Malgré moi, le malaise vient, impromptu

Et la honte vient m'envahir
Pour me donner envie de fuir
Ce monde malade et inadapté
Aux introvertis et intimidés

J'aime les autres, mais ils me font mal
Et leur rejet m'est chaque fois fatal
Ils m'écrasent de leur fière indifférence
Et me laissent en état de convalescence

Ils veulent des paroles quand je n'en ai plus
Et je perds mon souffle, prise au dépourvu
Ils délaissent les actes quand je n'ai que ça
Et je n'ai plus qu'à m'éloigner avant le résultat

Des amis qui ne tardent à s'éloigner
Parce que je n'ose plus les aborder
Des connaissances que je voudrais enlacer
Mais nous ne sommes que des étrangers

Ces étrangers qui ont toujours l'air de me détester
Avant même de savoir à quoi je ressemble ou m'approcher
Je ne rêve que de les connaître et les apprécier
Mais le premier pas est toujours le plus compliqué...


Anxiety by aegina

mercredi 29 janvier 2014

Critique (humaniste et féministe) de Kaze Tachinu - Le Vent se lève




Sorti le 22 Janvier 2014
Réalisé par Hayao Miyazaki

Synopsis (merci Allociné) 

Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Son génie l’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde.

Le Vent se lève raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du Japon. Jiro connaîtra l’amour avec Nahoko et l’amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, il fera entrer l’aviation dans une ère nouvelle.



Après vision

Miyazaki, dans son dernier long-métrage d'animation, cherche à nous dépeindre le portrait de Jiro Horikoshi, un célèbre ingénieur en aéronautique du début du vingtième siècle, ou plutôt un "type bien" qui ne vieillit pas du début à la fin, qui se fiche de savoir pour quoi et pour qui il fabrique des avions tant qu'il peut fabriquer des avions, qui fume comme un pompier, et qui aurait pu être (un tant soit peu) féministe puisqu'il encourage sa soeur à faire des études de médecine, malgré les attentes d'une société qui voudrait qu'elle se case lors d'un mariage arrangé comme la future femme de Honjo, le pote à Jiro. Pote à Jiro qui d'ailleurs explique à ce dernier : "Faut bien AVOIR une femme et des enfants pour mieux réussir dans son travail", mais nooon lafâme n'est pas du tout objectivée, pensez-vous ! ^^

Mais non, même si Jiro n'a pas l'air d'approuver le mariage forcé, il n'a rien d'un féministe : il déclare ses sentiments pour Naoko, la femme qu'il aime depuis qu'il la connaît (...mais qu'il ne reconnaît même pas plus tard :'D) à son père et lui demande la permission de la séduire, avant de la consulter elle. D'ailleurs il ne perds pas son temps puisqu'il lui demande sa main dans la minute qui suit \o/. Il la sait tuberculeuse mais FUME à côté d'elle et la contraint à rester près de lui, et donc ne pas suivre son traitement au sanatorium, pour qu'elle puisse être à ses côtés pendant qu'il réalise sa passion, ce qui causera accessoirement sa mort. *humhum*

Passons sur le fait que le film passe un peu tout son temps à dédouaner le Japon dans le rôle d'allié de l'Allemagne nazie qu'il a joué lors de la seconde guerre mondiale en nous disant "bé oui nous les japonais on aime faire de beaux avions pour le plaisir et la passion de l'aviation, c'est les allemands qui veulent faire la guerre avec !"

Autres points noirs : une VF abominable, mal synchronisée, doublée d'un travail limité aux personnages principaux et secondaires ; on peut voir des centaines / milliers de personnes crier / parler en arrière-plan (voire carrément à côté des personnages) sans qu'aucun son ne sorte de leur bouche (c'est trèèès perturbant pour ma part >_>), une police secrète japonaise qui ne sert à RIEN vu que Jiro se balade où il veut sans souci (me dîtes pas qu'il l'ont recherché quand même), des personnages féminins soumis, strictement réduits à leur apparence physique et supposée / réelle fragilité, et qui n'ont aucune personnalité (et maintenant vous allez me dire "BEN OUI C’ÉTAIT LE MODÈLE FÉMININ JAPONAIS A L’ÉPOQUE LOL") excepté Kayo, la soeur de Jiro, encore que, elle est un peu reléguée à un rôle de "petite infirmière inutile" après l'obtention de son doctorat... --'

Beaucoup, beaucoup de points négatifs, mais on ne peut nier que le film est beau et l'animation travaillée, comme tous les précédents du maître Miyazaki ; on retrouve d'ailleurs parfois une partie de la poésie de ceux-ci lors des rêves de Jiro, ce qui aide à oublier un peu la lenteur et la gravité du film. Les bruitages faits à la bouche sont surprenants (cf : la scène du tremblement de terre) sans faire tâche, Joe Hisaishi continue à nous faire rêver de ses compositions mélodieuses, bref, un film imparfait, qui reste éblouissant.

dimanche 12 janvier 2014

Male Gaze

 
Taking your clothes off is not empowering.
Covering yourself up is not empowering.


Having the choice is what's empowering.

mardi 31 décembre 2013

Mes voeux pour 2014

Chers proches, chers amis, chers Facebookiens, chers gens de Twitter, chers gens qui me suivez dans mes aventures bloggesques,

2013 fût pour moi une année de surprises : des bonnes, des moins bonnes aussi, mais que d'évènements inoubliables en votre compagnie :


Mon premier tatouage et le carnaval de Pau en suivant, les cours d'algo en L1 Info et ce cher monsieur en collants qui ne changeait jamais de fringues, les sorties sushis (avec une Atari soldée sous la table et un mec dégoûté en face qui nous avait suivis jusqu'au resto), les sessions retro-gaming à défoncer les mecs sur Street Fighter 2 et finir une énième fois Zelda 3, OOT et Link's Awakening (là je vais re-finir FF9), ma rencontre avec Corentin (et ses amis), les rencontres dans le cadre de l'association de photographie et les shootings à Oloron, la Japan Expo, mon deuxième tattoo, la crémaillère-anniversaire, rencontrer Sparadrap durant Animasia, le concert de Savant, celui de Bernard Minet, le TGS, et j'en passe ^^

J'espère donc que vous aurez vécu une année tout aussi joyeuse et remplie, et vous souhaite tous mes voeux de bonheur pour celle qui arrive :)




A tous les célibataires, je voudrais ajouter quelque chose de très important :

Le célibat n'est PAS une fatalité. 


La solitude, le manque d'affection, le manque de tendresse, je n'ai jamais dit que cela était facile à gérer.

Ça a l'air facile pour certains, mais ce n'est facile pour personne, je crois.



C'est bien de "s'amuser", de "ne pas se prendre la tête", tout ça, quand c'est dans notre nature, mais ce ne sont pas les relations sans lendemain, les sorties alcoolisées (bien qu'agréables), ni la drogue qui vous feront oublier votre "misère sentimentale". Et ce n'est pas non plus en vous mettant en couple juste "pour le dit d'être avec quelqu'un", ni en se casant avec la première personne qui vous laisse espérer des choses que vous serez forcément heureux pour toujours.


Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas le couple qui rend automatiquement heureux. Non, il faut déjà être bien avec SOI pour être bien en couple. Le couple peut (ou plutôt DOIT) apporter du bonheur, oui, mais seulement du bonheur en plus de ce que l'on a déjà.

 

Et être bien dans sa peau c'est du travail sur soi-même. Pour ma part, ça s'est présenté par du sport intensif sur un an afin de retrouver un semblant de muscles et perdre en tout vingt bons kilos, car je ne m'aimais plus telle que j'étais devenue. Je ne pouvais plus me regarder dans une glace à force de photos que je trouvais horribles et surtout de violentes réflexions et "blagues" insultantes de "proches" vis à vis de mon poids.

Certains ont pris mes nouvelles habitudes comme une preuve de ma "superficialité" (ben oui une nana qui va en salle de sport c'est forcément qu'elle pense qu'à son corps --'), d'autres m'ont félicité car "c'était ce que je devais faire pour ma santé / vu le chemin que je prenais / vu que la vue de mon corps avec des kilos en trop leur déplaisait", mais, NON je suis désolée, je ne l'ai pas fait pour vous, je l'ai fait pour moi, pour mieux m'accepter moi ; si je m'aimais telle que je suis, pourquoi devrais-je changer ? Je n'ai pas à changer pour la société, et personne ne le devrait d'ailleurs.


Vous avez le droit de ne pas vous aimer et de vouloir changer, et vous avez aussi le droit de vous aimer et d'envoyer balader les gens qui vous font sentir que vous ne leur plaisez pas tels que vous êtes, et qui le font d'ailleurs parce que EUX-MÊMES ne sont pas bien dans leur peau.

Et vous avez aussi le droit (que dis-je, le devoir !) d'être aimé pour QUI vous êtes par la personne avec qui vous voudrez partager votre vie (ou juste "faire un bout de chemin ensemble", mais c'est quelque chose qu'une grande romantique telle que moi a encore du mal à concevoir ^-^), c'est pour cela qu'il ne vaut mieux pas jeter son dévolu sur "n'importe qui".


L'amour, dans une relation sérieuse, ça paraît beau comme ça mais ça ne l'est pas toujours. C'est des Nous et des On, du partage, des concessions, de l'entraide, des décisions qui se prennent pas à la légère ou tout seul dans son coin. C'est compliqué. C'est pas pour rien que tant de gens préfèrent ne pas s'engager du tout aujourd'hui, ou alors dans une relation libre / poly.

Et ce n'est pas évident dès le début de savoir si l'on saura supporter les défauts, qualités, conceptions de la vie, opinions personnelles ou politiques, habitudes au foyer de l'être aimé. On ne sait pas non plus dès le début qui est VRAIMENT l'être aimé. Vous êtes susceptibles de tomber sur n'importe qui, y compris sur unE perversE narcissique qui vous en fera voir de toutes les couleurs et vous détruira à petit feu, et ça je ne le souhaite à personne, pas même à eux/elles.


L'amour, ça ne se contrôle pas, mais ça s'attise si l'on en prend soin, ou s'éteint si on l'ignore. Dans tous les cas, c'est à nous de décider de ce que l'on en fait.


Alors, prenez votre temps les amiEs. Que ce soit en amour, travail, amitié, tout ce que vous voulez. Tout n'arrive pas tout seul, mais tout n'arrive pas par hasard non plus ;)

Des bisous, et bonne année 2014 !

samedi 21 décembre 2013

Top des préjugés sur la bisexualité / pansexualité

...que nous regrouperons malgré tout pour la suite, car, faut quand même avouer que la majorité des gens seront d'accord avec cette affirmation :



I "Bisexualité et pansexualité, ce sont deux mots différents pour au final dire la même chose."

A chacunE ses définitions, cependant je ne trouve pas les deux termes comparables, et au contraire de l'avis de beaucoup de personnes, je trouve le terme de bisexualité trop binaire, non-inclusif des personnes dont l'identité de genre ne correspond pas aux sexes attendus (h/f), contrairement à la pansexualité, que je vois comme plus "générale", insinuant que l'on aime une (ou des) personne(s) peu importe leur sexe / genre, et non un seul ou deux type(s) de personnes prédéfini selon un sexe.

Vous saurez donc que pour moi il n'existe pas seulement deux genres (ni deux sexes, quid des intersexués ?), mais une infinité. Et c'est pour cela que tant de gens ne se reconnaissent pas, se sentent tellement éloignés des représentations genrées de l'homme et de la femme (moi la première).

Autre chose, je n'apprécie pas le fait que bisexualité et pansexualité comprennent ce même suffixe, "sexualité", comme si c'était quelque chose de forcément nécessaire, comme si l'on ne devait pas inclure l'asexualité. Mais je ne saurais quel terme utiliser à la place à ce moment-là.



II "Les biEs ne subissent pas d'homophobie / de biphobie

...et donc ne devraient pas être autorisés à prendre part aux discussions et aux luttes LGBT."

Qu'est-ce que mes pauvres oreilles ont pu l'entendre celui-là.

Détrompez-vous : les biEs subissent l'homophobie ordinaire lorsque leur orientation sexuelle est relevée, et d'autant plus d'invisibilisation, et ce des deux côtés de la barre.

Première chose, le coming-out. Les plus biphobes (ou naïfs) d'entre tous oseront dire qu'un C-O, c'est inutile chez les biEs puisque de toute façon ce ne sont que des gens qui n'assument pas leur homosexualité, et comme ça leur fait une bonne planque, pourquoi ils en sortiraient ? Et pis t'façon, qu'ils le fassent ou pas, ils font "assez hétéro" pour être sauvés de l'homophobie, ou font "trop hétéro" pour que les homo les considère comme des homo à part entière \o/ (nous en reparlerons plus tard.)

Sauf que, non. Quand on veut s'assumer tel qu'on est et se montrer tel qu'on est à tous, ne plus laisser aucune ambiguïté possible et ne plus être obligé de se cacher pour sortir avec qui l'on aime, c'est quand même bien pratique. Et ça permet aussi de faire du ménage dans ses amis mais chuuut ça faut pas le dire

Donc, les conséquences d'un C-O quand tu es biE : attends-toi soit au dégoût assumé ou soigneusement dissimulé, soit à ce que tes proches et connaissances, homo comme hétéro (et même parfois biEs) ne te prennent pas au sérieux et te rient au nez, ou te prennent pour unE grosSE perversE :


*tape sur l'épaule* "Roh ça va c'est qu'une passade, hein :]"

*air surpris* "Tu es désespéréE à ce point ? oO"

"Eh, ça te dit pas un plan à trois avec ma meuf ? ;)"

*air plein de compassion* "T'en fais pas, tu vas bien finir par trouver un mec / une nana valable ! :)"

*dégoût* "Beurk, quelle horreur, je te pensais pas si dépravé --"

*air plein de sous-entendus* "A voile et à vapeur hein... ;)"

*bip* "Désolé mais je ne peux pas garder contact avec toi, mes parents ne l'accepteraient pas. Ciao"

*site qui rend contre* "Salut. Ça va? Tu as déjà fait une partouze ? Non ? Ah bon :("

*déçu* "Ah mais non tombe pas du côté obscur quand même :("


A partir de ça, les biEs, sortis ou non du placard, subissent de toute façon homophobie, biphobie et invisibilisation de leurs proches de toutes orientations, du style :


  III "La bisexualité n'existe pas"

Et si moi je vous disais :

"Quoi ? Comment ça, vous êtes hétéro ? Mais, mais... ça n'existe pas vraiment ça, l'hétérosexualité ! Vous le savez bien, on est tous plus ou moins bi au fond ! Et puis d'abord, comme je le décrète, c'est que c'est ben vrai !"

Non mais, sérieux, vous êtes biE ou pans, et là, quelqu'un vient vous dire (et essayer de prouver par tous les moyens) que VOUS n'existez pas : c'est pas un peu violent ? Non ?

Tout doit être nécessairement tout blanc ou tout noir ? Ou il n'y a qu'un seul modèle de couple / famille valable, comme c'est l'avis des abrutis... hum pardon disciples de Frigide Barjot ?

Triste monde dans lequel on vivrait... !

Comme je le dis souvent pour d'autres sujets, ce n'est pas parce que vous ne voyez pas, ne constatez pas les choses par vous-même, qu'elles n'existent pas (et qu'il faut remettre ceux qui l'ont vécu en question).



IV "C'est juste une mode", "Ce sont des gens perdus dans leur orientation sexuelle"

Donc, tous et toutes les biEs se résumeraient à des gens qui tentent une expérience homo ou hétéro, juste "pour être sûr", "parce que c'est la mode" ou "pour imiter leurs acteurs / actrices préféréEs" ? Et quand bien même des gens le feraient, en quoi cela vous concerne, ou serait méprisable ? Ce n'est pas votre vie et ce ne sont pas vos choix, ayez les vôtres et respectez ceux des autres.

Enfin, c'est encore bien restrictif tout ça, comme vision des choses. On ne peut donc pas être convaincuE d'aimer autant les deux sexes / genres, ou simplement d'avoir des affinités envers un sexe sans être totalement indifférent à l'autre ?

Vous n'êtes pas à leur place, tout comme ils ne sont pas à la vôtre, donc n'affirmez pas des choses dont vous ne savez rien. (merci d'avance ^-^)



V Dans la famille "Je n'aime pas / ne veux pas sortir avec unE biE", je demande le :

V-I ...car ils sautent sur tout ce qui bouge / je ne veux pas qu'il / elle me trompe avec l'autre sexe


C'est beau la confiance dis-donc ! Vous saurez qu'en choisissant de vous engager dans une relation monogame, vous courrez de toute façon le risque d'être trompé par le / la partenaire que vous avez choisiE, et si cela doit arriver, ça ne dépendra en aucun cas de sa sexualité, mais du / de la partenaire lui / elle-même qui aura décidé de fauter pour x raisons.

Ceci dit, les relations polyamoureuses (ou non-exclusives) ne sont pas toujours épargnées par les histoires de trahisons et autres secrets bien enfouis, mais bref, je m'écarte du sujet ^^



V-II ...car ce ne sont pas des vraiEs

Nous retrouvons ici les stéréotypes de la "planque" de tout à l'heure, ainsi que du gay passif / actif (préjugé du "qui fait l'homme et qui fait la femme") ou trop viril pour être gay, et de la lesbienne lipstick (trop féminine pour être lesbienne) / butch (assez masculine pour être lesbienne) / goldstar (tu as couché avec l'ennemi des hommes donc tu as été avilie / corrompue par ceux-ci, ou tu as moins de valeur que les autres) .




Suite de l'article à suivre :)