A nos peines, à nos silences
A nos chaînes, à nos absences
La chaleur des illusions
Le goût de la tentation
Et nos sourires si faux
Émotions sans défautsEt ces mensonges si beaux
Qui collent à la peau
A nos peurs, aux mots perdus
Aux douleurs qui se sont tues
Le noir tout au bout du cheminLa fin d'un quelconque destin
Et cette seule crainte
De nos pensées peinte
Et cette réalité feinteQui nous porte atteinte
A l'irréel qui nous entoure
Un leurre tout à contre-jour
A nos erreurs, à nos détours
Les chimères, aux alentours...
lundi 22 novembre 2010
vendredi 19 novembre 2010
Le Miroir
Je repeins les murs
Du sang obscur
Qui s'écoule de mes blessures
Je repeins le sol
De guerres follesTeintées de larmes et de viols
Je dépeins le paysage
De la tristesse de notre âge
Paradis artificiel dans une cage
Je dépeins le ciel
En une tombée de grêle
Avant l'orage qui s'en mêle
Je repeins le monde
D'amer et de sombre
Un Soleil à l'ombreJe repeins le miroir
De rouge et de noir
Et le brise de désespoir
Je dépeins l'immonde
A chaque seconde
La faim du monde
La toute fin du monde
Je réécris l'histoire
A l'encre du soir
En abîme les mémoiresJe réécris le souvenir
De tes jours et dires
Et l'éclat de ton rire
Et je tourne la pageAvec pour seule image
Les traits de ton visageLes traits de ton visage...
dimanche 7 novembre 2010
Alice au pays des Cauchemars
Les yeux perdus au lointain
Alice se cherche dans le noir
Défiant sa peur du lendemain
Son reflet dans le miroir
Esclave d'un univers illusoire
Alice s'effondre et pleure
S'enfuyant au sein d'un trou noir
Dont elle est l'unique créateur
Son histoire défile, douce et amère
Le jour comme la nuit, elle désespère
Se torturant à gorgées de bière
L'indifférence au fond de son verre
Dépassée par de folles chimères
Elle voit l'humanité à l'envers
Ses aiguilles pour seules amies
Saignant des veines déjà meurtries
Ce soir, elle décide de son destin
Elle prend son courage à deux mainsPuisqu'il n'y a plus de temps pour rien
Puisque l'âge d'or paraît si lointain
Puisqu'elle ne peut revenir en arrièrePour respirer juste une bouffée d'airPuisque la fin du monde est bien trop proche
Puisqu'il ne sert à rien que l'on s'accroche
La réalité n'a pas voulu d'elle
Elle tombe, déchirant ses ailesSa curiosité a été la plus forte
Elle ne se relèvera plus... morte
Alice se cherche dans le noir
Défiant sa peur du lendemain
Son reflet dans le miroir
Esclave d'un univers illusoire
Alice s'effondre et pleure
S'enfuyant au sein d'un trou noir
Dont elle est l'unique créateur
Son histoire défile, douce et amère
Le jour comme la nuit, elle désespère
Se torturant à gorgées de bière
L'indifférence au fond de son verre
Dépassée par de folles chimères
Elle voit l'humanité à l'envers
Ses aiguilles pour seules amies
Saignant des veines déjà meurtries
Ce soir, elle décide de son destin
Elle prend son courage à deux mainsPuisqu'il n'y a plus de temps pour rien
Puisque l'âge d'or paraît si lointain
Puisqu'elle ne peut revenir en arrièrePour respirer juste une bouffée d'airPuisque la fin du monde est bien trop proche
Puisqu'il ne sert à rien que l'on s'accroche
La réalité n'a pas voulu d'elle
Elle tombe, déchirant ses ailesSa curiosité a été la plus forte
Elle ne se relèvera plus... morte
mercredi 3 novembre 2010
Le Chaperon
Il était une fois, un chaperon rouge sang
S'élançant à la quête de mère-grand
Sur le chemin de ses pensées, il plonge
Perdu dans le bois immense de ses songes
Au royaume de ses rêves les plus sombres
Milliers d'arbres et millions d'ombress'élèvent telle une armée de spectres
La mélancolie pour seule raison d'être
En toute candeur et innocencePetit chaperon persiste et avance
Sur cette route sinueuse
Perpétuelle et silencieuse
Mais ce voyage sans fin n'est qu'utopieEt l'empire des cauchemars se languitD'une nouvelle venue dans ce monde perduSa vie ne sera plus qu'un détail ambigu...
S'élançant à la quête de mère-grand
Sur le chemin de ses pensées, il plonge
Perdu dans le bois immense de ses songes
Au royaume de ses rêves les plus sombres
Milliers d'arbres et millions d'ombress'élèvent telle une armée de spectres
La mélancolie pour seule raison d'être
En toute candeur et innocencePetit chaperon persiste et avance
Sur cette route sinueuse
Perpétuelle et silencieuse
Mais ce voyage sans fin n'est qu'utopieEt l'empire des cauchemars se languitD'une nouvelle venue dans ce monde perduSa vie ne sera plus qu'un détail ambigu...
mercredi 16 juin 2010
Soul for sale
Sacrifie ton âme au vice
Je fermerais tes cicatrices
N'attend pas que ça finisse
Essaie-toi à l'exercice...
Un mensonge n'est jamais trop de trop
Quand la fierté vient à te faire défautSur cette terre baignée d'hypocrisie
En guise de couteau la parole suffit
Prêche, puis pèche
Sens-tu ta soif qui s'assèche?Et en ton for intérieur
Ta pureté qui se meurt?
Méprise, blesse autant que tu le peux
Ne supporte plus ton mal mais deviens-le
Venge l'amour par la haine, offre tes adieux
Remplis, encore et encore, ton ventre si creux...
Je fermerais tes cicatrices
N'attend pas que ça finisse
Essaie-toi à l'exercice...
Un mensonge n'est jamais trop de trop
Quand la fierté vient à te faire défautSur cette terre baignée d'hypocrisie
En guise de couteau la parole suffit
Prêche, puis pèche
Sens-tu ta soif qui s'assèche?Et en ton for intérieur
Ta pureté qui se meurt?
Méprise, blesse autant que tu le peux
Ne supporte plus ton mal mais deviens-le
Venge l'amour par la haine, offre tes adieux
Remplis, encore et encore, ton ventre si creux...
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