Les nuages pas du tout, la lumière peut-être,
Un espoir d'un jour, sûrement
Mais je suis clouée à ce sol,
A ma fatigue d'être et de paraître,
A cette stupide décharge humaine
Celle qui ne sait plus réfléchir,
Mais n'hésite pas à donner des leçons,
Car mieux vaut juger que passer pour un con
L'humanité est une espèce si médiocre,
Et j'ai l'horreur de me savoir humaine,
Moi qui aurait préféré n'être rien
L'horreur de me voir assimilée,
A tous ces petits cerveaux étriqués,
Egoïstes, à double tour fermés
A tous ces sourires sous couvert de mépris,
Moi je ne veux pas, j'ai jamais voulu
Je ne veux plus jouer cette comédie
Mais la société ne me donne pas le droit,
De seulement disposer de moi-même,
Alors je me cache, pour mieux mourir
Alors je mange, je bois et je travaille,
Jusqu'au jour où je serai libre,
Enfin libre, le dernier jour de ma vie
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